Les avantages pour le territoire

Une filière au cœur de la transition énergétique

 

Des bénéfices économiques pour le territoire

CVE Port de Bordeaux va générer des retombées économiques pour de nombreux acteurs du territoire.

600 000euros par an

en exploitation, injectés dans l’économie locale pour la maintenance, le transport, l’épandage

40 000euros par an de taxes

reversées localement

10emplois créés qualifiés et non délocalisables

directs et indirects

125 000euros par an d'économies

pour les exploitants agricoles, en diminuant l’achat d’engrais de synthèse remplacé par l’engrais organique

Une activité qui favorise l’économie circulaire

La création de la filière de valorisation de la matière organique sur l’enceinte du Port de Bordeaux illustre parfaitement l’économie circulaire. Elle est à la croisée de 3 métiers : le traitement des déchets organiques, la production d’une énergie renouvelable et stockable (le biométhane) et l’agronomie avec le retour à la terre de l’engrais organique.

CVE Port de Bordeaux répond aux enjeux énergétiques et environnementaux des industriels et des territoires.

Comment sont gérés les risques de cette installation ?

L’unité sera soumise à un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT)

Les prescriptions constructives imposées par la présence des société voisines DPA, Foresa et Michelin ont été prises en compte dans la conception de l’unité :

  • résistance des ouvrages à une suppression entre 35 et 50 mbar
  • présence d’un local de confinement avec une atténuation du risque de 20%

L’étude de risques réalisée montre que l’installation n’est pas susceptible d’engendrer des effets dominos vers les installations voisines, ni d’être concernée par des effets dominos en provenance des installations proches.

L’unité sera soumise à un plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI)

Le site d’implantation du projet de méthanisation est situé en zone inondable, d’après les éléments de révision du PPRL en cours, sur les communes d’Ambarès et-Lagrave et de Bassens

L’unité sera surélevée pour que tous les équipements soient situés plus haut que les plus hautes eaux connues.

Une étude hydraulique concernant le risque inondation a été réalisée pour mesurer les impacts en cas de crue sur les niveaux d’eau maximaux et sur les vitesses maximales d’écoulement. Les impacts sont très faibles pour les niveaux d’eaux maximaux et aucun impact en dehors de l’emprise du site n’est à signaler.

    Qu'est-ce que l’écologie industrielle ?

    L’unité CVE Port de Bordeaux favorise l’écologie industrielle sur la zone industrialo-portuaire en :

    • utilisant les sous-produits et déchets locaux pour enrichir le territoire en dynamisant l’économie locale et en produisant à la fois une énergie renouvelable (le biométhane) et un engrais organique ;
    • en favorisant la mise en place d‘un nouveau réseau de chaleur fatale potentiellement utilisable par les entreprises du port actuelles et à venir ;
    • en utilisant cette chaleur fatale pour couvrir ses propres besoins thermiques.

    Valoriser localement la matière organique du territoire

    Le Grand Port Maritime de Bordeaux, infrastructure intégrée et en interaction avec les territoires urbains de Bordeaux Métropole, accueille de nombreuses activités logistiques et industrielles.

    Ces activités émettent des quantités importantes de matières organiques, qui ne sont pas ou peu valorisées localement.

    18 km

    C’est le rayon moyen de collecte
    de la matière organique.

    25 000 tonnes/an

    C’est la quantité de matière organique que CVE valorisera, provenant d’une grande diversité de gisements locaux.

    35 %

    de sous-produits des sociétés du port

    30 %

    de matières issues des collectivités

    30 %

    de sous-produits des entreprises agro-alimentaires du territoire

    5 %

    de matière agricole végétale produite localement

    Le biométhane, une source d’énergie renouvelable issue du territoire

    Le biométhane produit par CVE Port de Bordeaux sera injecté dans le réseau local de distribution de gaz géré par REGAZ, qui alimente les communes de la rive droite de la Garonne, soit environ 38 000 clients et 142 industriels. Ce biométhane pourra aussi être utilisé en mobilité verte comme carburant alternatif renouvelable.

    Nous envisageons de produire en moyenne 300 m3 (mètres cube) de biométhane par heure, et ce, en continu, tout au long de l’année. Cela représente l’équivalent de la consommation énergétique annuelle (chauffage, eau chaude et cuisson) d’environ 3 500 foyers chaque année, soit environ 7 500 habitants, équivalent à la population de la commune de Bassens.

    Crédit photo : D. Trentacosta / GPMB

    Un engrais organique et naturel pour les terres agricoles

    L’engrais organique bénéficiera aux exploitations agricoles réparties dans un rayon de 50 km autour de Bassens et Ambarès-et-Lagrave. Jusqu’à 1 500 ha de sols agricoles seront fertilisés par environ 22 000 tonnes/an d’engrais organique produit chaque année.

    L’engrais organique est un produit « stabilisé » c’est à dire qu’après la méthanisation, il ne peut plus fermenter. Il est donc beaucoup moins odorant que les produits qui le constituent et qui sont parfois épandus à l’état brut sur les terres agricoles.

    Un vrai partenariat avec les agriculteurs

    Nous travaillons depuis le lancement du projet avec les Chambres d’Agriculture de la Gironde et des Landes. Depuis février 2020, nous rencontrons les agriculteurs du secteur afin de leur présenter notre démarche.

    Nous réfléchissons ensemble à associer les exploitations agricoles à notre nouvelle activité et à la possibilité de faire bénéficier les agriculteurs de notre démarche.

      Un bilan environnemental bénéfique

      Crédit photo : D. Trentacosta / GPMB

      CVE Port de Bordeaux pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 8 000 tonnes de CO2 par an (source ADEME). Soit les émissions annuelles moyennes de :

        • 4 800 véhicules légers parcourant 15 000 km/an
        • ou 60 poids-lourds parcourant 100 000 km/an
        • ou 50% des émissions de GES du Port

      La valorisation locale de la matière organique permettrait de réduire le transport routier d’environ 60 000 km/an.